Cooperation Régionale - Annexes 4

ANNEXE IV - LES CHIFFRES DE L'EXTRAVERSION

Données comparées du Commerce Extérieur de quelques pays de la Caraïbe

Guadeloupe - 1996

Exportations

Importations

France

56,1 %

64,7 %

Union Européenne

11,9 %

15,2 %

Autres D.F.A.

7,9 %

3,2 %

Petites et Grandes Antilles

8,8 %

2,1 %

Autres

21,4 %

21,0 %

(Source : INSEE)

Martinique - 1996

Exportations

Importations

France

53,2 %

62,7 %

Union Européenne

14,4 %

13,3 %

Autres D.F.A.

24,7 %

0,9 %

Petites et Grandes Antilles

2,6 %

2,4 %

Autres

5,2 %

20,6 %

(Source : INSEE)

Trinidad & Tobago - 1996

Exportations

Importations

Etats-Unis

48,3 %

38,1 %

Union Européenne

9,3 %

16,7 %

D.F.A.

1,9 %

-

Petites et Grandes Antilles

21,6 %

1,7 %

Autres

18,9 %

43,5 %

(Source : Banque Inter-Américaine de Développement)

Jamaïque - 1996

Exportations

Importations

Etats-Unis

36,7 %

52,3 %

Union Européenne

29,6 %

10,8 %

D.F.A.

0,3 %

-

Petites et Grandes Antilles

3,5 %

9,3 %

Autres

29,9 %

27,6 %

(Source : Banque Inter-Américaine de Développement)

Barbade - 1996

Exportations

Importations

Etats-Unis

15,5 %

43,5 %

Union Européenne

24,1 %

15,2 %

D.F.A.

0,3 %

-

Petites et Grandes Antilles

35,7 %

13,9 %

Autres

24,4 %

27,4 %

(Source : Banque Inter-Américaine de Développement)

COMMENTAIRE

Sans prétendre le moins du monde à l'exhaustivité, la présentation des chiffres du commerce extérieur de quelques pays de la Caraïbe, à savoir la Martinique et la Guadeloupe, Départements Français des Amériques, Trinidad et Tobago et la Barbade, micro-Etats membres de l'Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale (OECS) et du CARICOM, et la Jamaïque, de taille intermédiaire dans la région (2,6 millions d'habitants), permet d'esquisser quelques analyses.

Le phénomène le plus évident est la part prépondérante que prennent, dans les échanges extérieurs de ces pays, les pays industrialisés : il s'agit soit des Etats-Unis, pour les pays anglophones, soit de la France hexagonale pour les deux Départements d'Outre-Mer. Un tel phénomène, pour des flux comptabilisés en valeur, est lié, du côté des exportations caribéennes, à la commercialisation de denrées tropicales (fruits, sucre, rhum) et de services de loisirs (tourisme) qui correspondent aux besoins des consommateurs des pays industrialsés. En ce qui a trait aux importations, la prépondérance des partenaires industriels est plus marquées du fait de la forte valeur ajoutée contenue dans les biens industriels acquis par les pays caribéens. Les importations en provenance d'autres partenaires commerciaux (Amérique Latine, Asie du Sud-Est), représentant des biens moins élaborés (produits alimentaires, textiles accessoires) ont par conséquent un poids moins marqué.

Un autre phénomène, très marqué également, est la faible ouverture des Départements Français des Amériques sur leurs voisins caribéens, avec des valeurs faibles pour les importations (fruits de mer, produits agricoles, artisanat) et encore plus pour les exportations. S'ile ne saurait être question d'envisager d'accéder à la situation trinidadienne, basée sur des exportatios d'hydrocarbures, l'exemple de la Barbade, dont les échanges avec le reste des Antilles esont particulièrement dynamiques, montre bien qu'il existe une réelle marge de manœuvre pour le développement de la coopération régionale économique de la Martinique et de la Guadeloupe.


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